Mieux vaut tard que jamais. Il y a quelques mois j’ai eu la chance de voyager à Hong Kong, grâce en partie à un forfait incroyable trouvé via yuldeals, un surplus de milles de récompense et un afflux soudain de temps libre. J’ai passé une semaine consumé par ses lumières, ses hauteurs et ses paysages.
Je vise à bâtir ma vie autour de la lettre « s ». Plus spécifiquement: solitude, solidarité, et sobriété. Un horaire de travail chargé, en tant qu’organisateur ainsi que créateur de théâtre, en plus d’être entouré d’une grande famille, d’ami.e.s et de personnes de coeur, ont souvent rendu le dernier « s » un peu difficile à atteindre. J’ai savouré l’opportunité d’être seul dans la ville. Inaperçu. Invisible.
J’ai trouvé mon bonheur dans mes routines quotidiennes: les matinées plongé dans l’écriture de mots pour un roman potentiel, les siestes à 13 heure pour m’évader de la chaleur accablante, et les aventures photographiques de nuit caché derrière les objectifs de mes caméras.
Hong Kong est une ville remplie de merveilles. Elle est de loin ma ville préférée de l’Asie jusqu’à présent. Elle se marche facilement, est dotée d’un système de transport en commun rigoureux, d’une architecture moderne et créative, d’un nombre surprenant de parcs, d’un accès facile à l’eau, et d’amplement de lieux de rassemblement publiques. Le manque d’une stratégie cycliste est évident, mais les enthousiastes essaient de s’y rattraper avec des sorties à vélo à chaque soir à minuit pendant que les automobilistes et leurs voitures dorment profondément.
J’ai l’intention d’en écrire plus sur mes expériences au cours des prochains mois, incluant une réflexion sur la vigile visant à commémorer le 25e anniversaire des bouleversements de la Place Tian’anmen, mais d’ici là, voici quelques images prises avec mon Fuji X100. Une caméra qui, je dois l’admettre, se démarque fortement pour ce qui est de la photographie de rue de nuit.
Pour plus d’images du voyage, vous pouvez consulter le mot-clique #MtlToHK sur Instagram.
